Quelques statistiques
Cette année, l’académie peut faire remonter 38 dossiers au niveau national (contre 36 en 2016 et 36 en 2014). 597 candidats se sont inscrits (543 en 2016 et 698 en 2015). L’année dernière, 12 collègues de l’académie ont été promus.
Parmi ces candidats :
63 exercent dans le supérieur (10,5%)
39 sont affectés dans l’éducation prioritaire
240 sont des hommes et 357 des femmes
129 candidats ont 60 ans et plus
69 candidats ont moins de 45 ans
365 sont certifiés HC
131 sont certifiés CN
21 sont bi-admissibles
357 candidats ont un avis TF du chef d’établissement
44 candidats du supérieur ont un avis ont un TF
187 candidats ont un avis TF de l’inspection
176 candidats ont un double TF
9 candidats ont un avis Défavorable de l’inspection
2 candidats ont un avis Défavorable du chef d’établissement
18 candidats ont un avis Réservé du chef d’établissement
31 candidats ont un avis Réservé de l’inspection
9 candidats ont deux avis réservés
Déclaration liminaire du SNALC
Tout d’abord, le Snalc Paris tient à remercier les personnels du Rectorat pour leur travail considérable au service de la collectivité enseignante, syndicats inclus, et la qualité des documents transmis.
Pour la majorité des collègues qui ont pu ou non passer le concours, externe ou interne, la liste d’aptitude des agrégés reste un signe fort de la qualité de leur travail et de leur engagement, dans une Education nationale qui fait montre parfois de mémoire, mais, pas toujours, de reconnaissance.
Au Snalc Paris, nous déplorons fortement la perte du pouvoir d’achat, laquelle est ressentie plus particulièrement pour le personnel habitant la capitale au fort coût de la vie, mais qui a également une incidence tant sur la dévalorisation du métier et que sur la dégradation de l’image de l’enseignant, malgré un discours consensuel sur ce « beau métier ». En vingt ans, le traitement s’est désagrégé…
Pour en revenir à l’ordre du jour, sur 597 candidats inscrits à Paris, il n’y a que 38 promotions au niveau de l’Académie (contre 36 en 2016), soit à peine 6%. De quoi désespérer les bonnes volontés…
Les discussions lors du GT du 14 mars ont, une fois de plus, montré les vertus du dialogue social. On a vu que si les IA-IPR avaient à cœur de motiver leurs avis, subsistaient des lacunes, voire des ellipses inquiétantes du côté des Chefs d’établissement.
Le Snalc Paris tient à insister sur l’importance des avis motivés et la nécessité de transparence dans la communication entre Chefs d’établissement et enseignants. Nos collègues souffrent aussi de sentir que leur volonté d’évoluer n’est pas encouragée par leur hiérarchie, quand elle n’est pas négligée.
Comment défendre les valeurs républicaines, notamment de laïcité, auprès de nos jeunes ou anciens collègues qui hésitent de plus en plus entre l’enseignement public et l’enseignement privé ?
Chacun d’entre nous, dans son corps, son grade, incarne le sens de la Fonction publique. Les hussards de la République existent encore : il faut les valoriser !
Enfin, dans une mondialisation quotidienne, nous souhaiterions qu’un effort soit fait pour les langues rares, par exemple le chinois, le russe, dans une perspective d’égalité avec toutes les disciplines.
Fabienne LELOUP
Critères de sélection
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