Le SNALC Paris a été reçu au rectorat jeudi 3 décembre pour présenter l’analyse critique du bilan social de l’académie de Paris.
Le SNALC-FGAF a notamment souligné la difficile lisibilité du bilan due à une profusion de chiffres, de tableaux et de graphiques sans réelle mise en perspective par rapport à des objectifs ou des orientations pluriannuelles. Les données fournies ne permettent pas une comparaison avec les années antérieures ni avec les autres académies.
Le SNALC-FGAF a également déploré l’insuffisance des données financières, ce qui rend difficile une réflexion sur les priorités qui pourraient voir leur dotation progresser, par exemple la formation, la médecine au travail. Le chapitre « rémunérations » n’a même pas été traité.
Le SNALC-FGAF a particulièrement attiré l’attention des services du rectorat sur :
– le logement social : le SNALC-FGAF demande que davantage de logements soient mis à disposition de l’Education Nationale dans l’académie de Paris, pour atteindre un niveau similaire à celui d’autres ministères mieux dotés ; nous demandons également que tous les logements disponibles soient attribués, alors que seuls 21,54 % des logements disponibles l’ont été.
– la médecine de prévention : le SNALC-FGAF s’inquiète du faible nombre de médecins (2,7 équivalents plein temps pour 31711 agents) ainsi que du faible nombre de visites de prévention (574 visites, soit 1,81 % des agents). Nous demandons qu’un effort significatif soit fait dans ce domaine alors que les agents sont de plus en plus en proie à des difficultés, notamment psychologiques.
– la formation continue : le SNALC-FGAF déplore une nouvelle fois le manque de lisibilité des statistiques. Nous demandons une augmentation significative de la dotation attribuée à la formation continue, soulignons que celle-ci devrait être davantage ouverte de manière à favoriser les reconversions et suggérons la mise en place de formations juridiques pour permettre aux agents de mieux connaître leurs droits et devoirs.
Le SNALC-FGAF tient à souligner que les échanges ont été fructueux et que les services du rectorat ont été à l’écoute de nos propositions, dans le cadre d’un dialogue social constructif.