Le SNALC- FGAF souhaite revenir sur les critères qui président à la sélection des candidats.
A Paris, le Recteur a fixé six critères dans sa circulaire du 8 janvier 2015 :
1/ le niveau de connaissance scientifique
2/ l’excellence pédagogique
3/ l’investissement personnel
4/ la mobilité professionnelle (fonctionnelle et/ ou géographique)
5/ l’investissement dans des établissements difficiles
6/ la motivation
En ce qui concerne le SNALC-FGAF, les critères 3 et 6 restent flous, car subjectifs.
Si l’on examine le critère n°3 : « l ‘investissement personnel », on ne peut que souligner ceci : les missions des enseignants se sont diversifiées (voir le B.O ancien du 23 mai 1997). Comment par conséquent, apprécier « l’implication du candidat au-delà de ce qui est habituel et normal ? »
Pourquoi ne pas préciser : mission de tutorat, de référent et/ou de correspondant dans un secteur connexe (culture ; handicap etc)
Et si l’on poursuit avec le critère n°6 : « la motivation » est un terme si richement connoté qu’il en vient à ne pas désigner des réalités tangibles.
Pourquoi ne pas prendre en compte la bi-admissibilité ? Un critère objectif.
Pourquoi ne pas vérifier le C.V des candidats en regardant s’ils ont déjà passé le concours ?
Il faut être plus que « motivé » pour passer l’agrégation externe ou interne : c’est un sacrifice temporel, financier et moral, puisque l’on doit gravir sa montagne, seul, à un moment de sa vie, où l’on est adulte, et souvent chargé de responsabilités.
F.L.